Rappel

– Pour lire les partitions que je propose (sans obligation comme déjà dit ici), il faut connaitre la Théorie de la musique. Ce sujet fait l’objet de deux pages wikipédia : 

  • une généraliste, couvrant toutes les musiques du monde et qui relativise l’utilisation que nous faisons de l’écriture musicale (et qui confortera donc ceux qui ressentent de l’hostilité vis-à-vis du solfège)
  • et une spécifique, expliquant le fonctionnement du système que j’utilise dans les partitions (relevés) que je propose. 
  • en bas de celle-ci, les liens sont très pertinents. Je recommande chaudement le Guide de la théorie de la musique de Abromont et Montalembert, très complet (trop ?), mais je suggère aussi d’envisager les deux volumes de la Théorie Complète de la Musique de Jacques Chailley et Henri Chalan, beaucoup moins volumineux mais qui couvrent l’essentiel. (disponible dans toutes les bonnes librairies voire bibliothèques).

Version ultra simplifiée

– Jean-Sébastien BACH n’a pratiquement rien écrit en matière de pédagogie musicale (hors quelques annotation sur l’exécution des ornements, à destination de son épouse Anna Magdalena, ou des ses fils). Une légènde veut qu’il aurait répondu à une question sur ce sujet : 

Il suffit de jouer (chanter) la BONNE note au BON moment !

Finalement (si on y ajoute les silences), c’est une assez bonne définition des besoins en matière de musique ! Extensible très au-delà de la théorie et du solfège !

Allergiques 😉

À destination de ceux/celles qui ressentent une profonde répulsion à l’idée d’utiliser une partition, probablement héritée d’une très mauvaise expéricnce dans l’enfance, scolaire ou pas, je propose quelques pistes :

  • Sortir tout de suite du paradigme du « déchiffrage » et du solfège (en lien avec le paragraphe Rappel, ci-dessus. Ce paragraphe n’est pas pour vous, vous pouvez vous en sortir autrement !
  • On peut en effet assumer que si vous en êtes arrivé(e)s à chanter sans utiliser de partitions, c’est que vous avez développé des alternatives satisfaisantes : probablement une bonne mémoire des mélodies qui vous permet de chanter juste. Et dans ce contexte, il est clair que, sauf conflit avéré où la partition pourrait alors servir de juge de paix,  déchiffrer les notes pour les chanter ne vous est pas utile et serait même une perte de temps.
  • Par contre, lire les paroles répond évidemment à vos besoin (tant que vous ne les avez pas apprises par cœur) et là, la partition les propose en totalité avec cette facilité supplémentaire de les placer dans une structure musicale (qui est celle qu’utilise votre accompagnateur, notez bien !). Les barres de mesures vous indiquent les syllabes sur le premier temps par exemple (mise en place dans le rythme), les reprises, les mentions de parties (couplet, refrain, thème, pont, interlude, chorus…) vous permettent de visualiser la structure du morceau, et les mesures de silence, même, vous indiquent avec précision les moments où il faut attendre avant de reprendre exactement au bon moment (en synchronisation avec l’accompagnateur). Les mentions de tempo vous permettent aussi de régler un métronome (voir article à ce sujet), bien utile pour se préparer à de la musique rythmée ou à plusieurs.

En espérant que ça vous aide, sans plus !